Location courte durée : Ce qui change en 2025 et comment s’adapter
Location courte durée : Ce qui change en 2025 et comment s’adapter

Le secteur de la location courte durée connaît d’importantes évolutions en 2025, avec l’entrée en vigueur de la loi Le Meur, surnommée « loi anti-Airbnb ». Ces nouvelles réglementations visent à mieux encadrer les meublés de tourisme et à préserver le marché locatif résidentiel. Propriétaires et investisseurs doivent s’adapter à ces changements pour rester conformes et rentables.

Déclaration obligatoire des locations saisonnières
Dès 2025, toutes les locations courtes durées doivent être déclarées via un téléservice national. Cette mesure permet aux autorités de mieux contrôler les locations et d’assurer la conformité des biens. Les propriétaires doivent fournir des justificatifs tels qu’un avis d’imposition attestant que le logement est bien leur résidence principale.

Contexte local : l’agglopôle de Sète
Dans l’agglopôle de Sète, une déclaration des locations saisonnières est déjà en place via le site internet de l’Office de Tourisme. Cette procédure locale anticipe les obligations nationales et permet un suivi régulier des locations de courte durée sur le territoire. Les propriétaires doivent donc s’assurer d’être en conformité avec cette démarche déjà en vigueur.

Réduction des avantages fiscaux des meublés de tourisme
La fiscalité des meublés de tourisme est modifiée en 2025 :
Si le régime fiscal choisi est le micro-BIC, l’abattement fiscal pour les meublés classés passe de 71% à 50%, avec un plafond de 77 700€.
Pour les meublés non classés, l’abattement diminue de 50% à 30%, avec un plafond de 15 000€.
Le régime micro-BIC s’applique uniquement si les revenus locatifs annuels sont inférieurs à 77 700€ pour les meublés classés et 15 000€ pour les non classés. Au-delà de ces plafonds, le régime fiscal devient le BIC réel, impliquant une comptabilité plus stricte mais permettant la déduction des charges réelles.

Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) obligatoire
Dès 2025, tout nouveau meublé de tourisme devra avoir un DPE minimum de classe E. Les logements classés F ou G ne pourront plus être loués en courte durée.

Pouvoir accru des communes et nouvelles règles en copropriété
Les municipalités peuvent réduire la durée maximale de location des résidences principales de 120 jours à 90 jours et interdire les locations saisonnières dans certaines zones.
Les copropriétés peuvent désormais interdire la location saisonnière à la majorité des deux tiers des voix, contre l’unanimité auparavant.
Les réglementations de la location courte durée en 2025 imposent de nouvelles contraintes aux propriétaires. Pour continuer à louer en toute légalité et maximiser votre rentabilité, il est essentiel de bien comprendre ces évolutions et d’adapter votre stratégie en conséquence.